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« Demain, imaginons des mondes »

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Les déchets prennent vie à Sausset-les-Pins

C’est le 16 novembre qu’a eu lieu la seconde partie de l’évènement « Recycler » à la médiathèque de Sausset-Les-Pins en compagnie de l’intervenante autrichienne Nikki Schuster, artiste et réalisatrice de courts-métrages. Si la journée du vendredi précédent était consacrée à l’élaboration d’un court métrage en stop-motion, ce soir-là, il s’agissait bien de la projection des films réalisés par Nikki avec l’aide des participants. Et ce fut une projection attendue qui a su attirer bon nombre de curieux petits comme grands.

Il faut dire que Nikki Schuster n’est pas à son coup d’essai concernant la réalisation de court métrage en stop-motion avec en premier plan des objets trouvés directement dans la rue, ou bien même au bord de l’eau. En effet, avant de se rendre à Sausset-les-Pins, Nikki s’était déjà rendu à Mexico, Berlin et d’autres grandes capitales pour réaliser des films en stop motion. « Recycler » avait pour but de récolter des déchets trouvés au bord de la mer à Sausset-les-Pins et réaliser des courts métrages. Comme l’explique Nikki : « Ici [à Sausset], avec la mer, le courant apporte toutes sortent d’objets, de déchets plastiques et organiques directement sur les plages ». L’objectif principal était de se rendre compte de la quantité de déchets que regorgent malheureusement mers et océans. Une initiative intéressante et ludique qui a su motiver des participants venus de la région pour découvrir non seulement le travail de l’artiste autrichienne mais également pour réaliser une action favorable à l’environnement de façon interactive et passionnante.

Emilie Villar, docteure en sciences environnementales à l’Institut Méditerranéen d’Océanologie spécialisée en biologie marine, était également invitée à la projection pour parler plus en détail du sujet sensible de la pollution humaine dans les océans. Elle expliquait en alertant le public qu’il était « important de mettre en place des solutions durables pour que les générations futures puissent vivre sur une planète aussi belle que la nôtre, voire encore mieux. ». Après avoir fait l’éloge de la projection et de l’initiative de Nikki Schuster, elle nous confiait que « les consommateurs pouvaient et devaient devenir des consomm’acteurs pour la planète ».

La projection, elle, a tenue toutes ses promesses. Les participants et autres spectateurs venus ce soir-là ont su découvrir les courts-métrages que Nikki a pu réaliser avec les déchets que tous avaient récolter sept jours auparavant. Sur une touche d’humour et une pointe de décalage, les films ont su présenter un sujet pourtant gravissime, celui de la pollution des mers et des océans par l’Homme. Bouteilles d’eau, emballages plastiques, canettes ou autres déchets organiques étaient les acteurs principaux de courts métrages ludiques et passionnants pour tous les âges. Les bruitages et le montage original permet aux déchets de prendre vie le temps d’un film. Nikki Schuster nous a confié à son tour après la projection que « penser à demain était effrayant mais il était temps de prendre conscience que tout ce que l’on fait aujourd’hui aura des répercussions dans le futur. ». Une manière de faire passer un message en faisant participer des personnes dans un projet légitime et passionnant à la faveur de l’environnement.

Retour sur le Ciné-Concert qui a animé la médiathèque de Vitrolles

Pierre Fenichel & Simon Fayolle

Histoire de futurs, c’était le thème du ciné-concert qui a eu lieu le mardi 13 novembre 2018 à la médiathèque La Passerelle à Vitrolles. Pour l’occasion, la salle était comble ! Nous n’avons rien manqué de cet événement réunissant la musique et des images d’archives inédites… Inspirations Jazz, images techniques et parfois oniriques, ce ciné-concert était un vrai voyage vers le passé, ponctué d’humour et de curiosité.

 

Pierre Fenichel & Simon Fayolle : The French Connection

Ils formaient le duo à l’honneur à  l’occasion de ce ciné-concert. Alors que Pierre Fenichel jouait de la contrebasse, décidait de l’arrangement et de la direction, Simon Fayolle, alias Braka, s’occupait du sound design et de la batterie. Les deux musiciens sont membres du groupe de Jazz « The Frenchtown Connection », dont la création a été insufflée par la Compagnie Nine Spirit, qui s’est donnée pour mission de créer une passerelle entre le Jazz traditionnel et contemporain.

 

Un concert original aux influences Jazz

L’exercice n’était pas simple : de l’idée même de création à la synchronisation avec les images et les différents instruments. Aux sons de la contrebasse et de la batterie se mêlaient d’autres peu ordinaires : une bouteille d’eau pour illustrer une rivière ou encore un logiciel de dj pour innover. Tout était prétexte à créer une mélodie et à faire émerger un nouveau sens à ces images d’archives. A la fin du ciné-concert, les deux artistes nous en apprenaient un peu plus sur leur création originale. Leurs inspirations venaient essentiellement du Jazz, et en particulier du pianiste Thelonious Monk. D’autres œuvres musicales ont influencé leur travail, notamment le groupe des Beatles.

 

Une approche décalée des progrès scientifiques

Si le nom laissait à penser que l’on se tournerait vers le futur, l’approche était en fait centrée sur le passé. Le travail des deux intervenants était d’interpréter, à travers leurs compositions musicales originales, des images d’archives de l’Institut National de l’Audiovisuel. Ces images, choisies avec minutie, mettaient en scène diverses situations et personnages, face aux progrès scientifiques de leur temps. Le ton choisi par les deux interprètes était décalé et humoristique. La contrebasse et la batterie ont réussi avec brio à donner un tout nouveau sens aux images.

 Elodie Maurin

Cinq enfants dans la peau d’un jury

A gauche, Pilar Arcila, cinéaste d’origine Colombienne, a accompagné les enfants durant l’atelier de programmation cinéma. Elle est ici aux côtés des cinq enfants et adolescents, membres du « jury jeune éco-citoyen ».

Lorsque s’expriment nos émotions, comment formuler les mots justes pour en parler ? Comment notre regard se précise t-il par l’échange collectif ?

Cinéaste de profession, Pilar Arcila s’est frottée à ces questions durant trois demi-journées, accompagnant une dizaine d’enfants et adolescents, de 11 à 19 ans, à l’observation, à l’échange, et à la sélection de films.

Le 31 octobre, 7 et 14 novembre, dans le cadre de la seconde édition « Lecture par Nature », l’association Polly Maggoo, mobilisée sur le secteur Est Étang-de-Berre, proposait un « atelier de programmation cinéma » au Pôle Culturel Jean-Claude Izzo de Châteauneuf-les-Martigues.

« Je leur ai précisé très tôt que l’on était pas en train de « primer », car tous les films ont une grande qualité », Pilar Arcila, cinéaste.

Les trois premières séances, consacrées à l’échange de points de vue face au visionnage de films, ont permis aux participants d’échanger avec la professionnelle Pilar Arcila, quant aux techniques et formes cinématographiques employées pour aborder un sujet. « La sélection a été réalisée par Serge (cf. Directeur de l’association Polly Maggoo),  ensuite on s’est réunis trois après-midis et on a discuté de ce que l’on pouvait voir dans un film au niveau de la technique, de l’image et du son ; mais aussi du lien entre eux », a précisé la cinéaste. « Après, j’ai surtout accompagné leur réflexion, essayé de les faire parler, car ça n’a pas toujours été évident », précise tendrement Pilar Arcila face à son auditoire.
Ayant pour thème commun celui de la biodiversité et du développement durable, les quatorze propositions de films oscillaient entre science, poésie et imaginaire. Pour ce « jury jeune éco-citoyen », le but était, in fine, d’effectuer une sélection présentée lors d’une projection restitution cinésciences, ouverte à tous, programmée au 17 novembre dernier. « Je leur ai précisé très tôt que l’on était pas en train de « primer », car tous les films ont une grande qualité, il s’agissait uniquement de leur sensibilité, de partager ce qu’ils avaient aimé », poursuit la cinéaste. Lors de la quatrième et dernière séance, le « jury » a présenté à la salle, la sélection de trois courts-métrages. « Ils ont dû sélectionner mais également imaginer l’agencement entre les films. Pendant ces séances, on pensait à vous, au fait qu’une projection un peu trop “noire” pouvait laisser un drôle de goût à la fin », finit par avouer la cinéaste.

« C’est aussi ça qui est intéressant, le fait que ça vous ait parlé à ce point, sans que ce soit parlant », Serge Dentin, Directeur de l’association Polly Maggoo.

Les trois films ayant piqué la sensibilité de notre jury composé de cinq garçons âgés de 11 à 19 ans sont les suivants : Planet Z, de Momoko Seto, artiste, plasticienne, cinéaste d’origine Japonaise, Copier-Cloner, de Louis Rigaud, graphiste et illustrateur multimédia français, et Les Anges déchets, de Pierre Trudeau, réalisateur Canadien. Comme souligné par Serge Dentin, directeur de Polly Maggoo : « Les films sélectionnés sont uniquement des films expérimentaux, on parle de ”films d’artistes” », avant d’ajouter : « Il n’y a aucun film qui parle. Copier-cloner, par exemple, est composé de texte, personne ne prend la parole. Mais c’est aussi ça qui est intéressant, le fait que ça vous ait parlé à ce point, sans que ce soit parlant. »

Un à un, les enfants se sont exprimés sur la sensibilité de leur choix final. « Je trouvais que le fait de faire un film sur ce qui se retrouve dans la nature et qui marche encore était un choix de sujet intéressant », formule l’aîné du groupe, âgé de 19 ans, à propos du film Les Anges déchets, avant de laisser la parole à Ethan : « On s’est dit que le graphisme était joli, et pour moi ça représentait la nature évoluer », à propos de Planet Z , premier court-métrage diffusé. « Dans Planet Zpar exemple, Momoko Seto ne cherche pas particulièrement à faire passer de message, ce qui l’intéresse, c’est peut-être quel film vous, vous vous êtes fabriqués, qu’est-ce que ça amène comme questions chez vous, a ajouté Serge Dentin. Dans votre sélection, je ne pense pas qu’il y ait des films qui essaient de vous imposer un message. Cette “place du spectateur” est importante, c’est-à-dire parvenir à formuler ses propres questionnements, pouvoir, chacun, chacune, se faire son propre film ».

« C’est en baissant les bras que cela va finir par tous nous tuer », Ethan, 11 ans.

Intervenante avec l’association Polly Maggoo depuis 2017, Emilie Villar, docteure en sciences environnementales, était présente pour répondre aux questions que les films ont pu soulever, et a questionné les jeunes du jury afin qu’ils partagent leur vision de l’éco-citoyenneté. « Copier-Cloner, est-ce que ça vous inquiète ? Quel est le message, pour vous ? », demande-t-elle à son jeune jury. « Ça donne l’image que l’on n’a plus de diversité dans les animaux. On ne se rend pas compte de tous les médicaments que l’on avale lorsqu’on mange une tranche de steak », rétorque l’un des membres du jury. « Et comment vous imaginez le futur ? On baisse les bras ? », lance-t-elle aux cinq garçons, se heurtant à un « Non ! » unanime du jury, étoffé, par l’un des membres, âgé de 11 ans : « C’est en baissant les bras que cela va finir par tous nous tuer, que l’espèce humaine et les animaux seront rayés de la carte ! ».

Après ces interactions, d’autres films ont été projetés, poursuivis par de nombreux échanges autour des pratiques de tournage et de projection d’un film.

Cet atelier de programmation cinéma signe la fin des événements pensés par l’association Polly Maggoo pour la seconde édition de « Lecture par Nature ».

Jessica Tonin

Une première balade scientifique pluvieuse mais réussie

 

De gauche à droite : Michel Méténier, historien, Serge Dentin, Directeur de l’association Polly Maggoo, et Michel Jean, ex-membre du CNRS, le long du canal Marseille au Rhône

La météo maussade ne les a pas découragé. Le 27 octobre 2018, une vingtaine de participants, Marignanais ou simplement curieux, accompagnés de huit intervenants, étaient présents le long du canal de Marseille au Rhône. Ce deuxième évènement proposé sur le secteur Aire Est Etang-de-Berre pour « Lecture par Nature » s’est déroulé sous la forme d’une balade scientifique. Le ton est donné.

C’est à la médiathèque Jean D’Ormesson de Marignane que les participants avaient rendez-vous. Guidée et commentée par différents intervenants : ingénieur, chercheurs, mais aussi, paysagiste, la balade scientifique fut l’occasion pour les participants d’en apprendre davantage sur l’histoire du canal de Marseille. « Ce canal permettait aux péniches du Rhône d’écourter la distance et surtout d’éviter la côte, toujours dangereuse, notamment lorsqu’il y a du vent », précise l’historien Michel Méténier, connaisseur de l’histoire du canal, professeur d’histoire-géographie, conférencier et écrivain. « Ca, ça s’appelle une poutre en treillis, ce sont des assemblages d’éléments rigides », poursuit Michel Jean, ex-membre du CNRS, en décrivant un pont à son auditoire, humide mais attentif. « Ce que l’on peut remarquer, c’est que cette construction est assemblée aux moyens de rivets, ça c’est très typique », fini t-il par ajouter. Les détails techniques sont donnés.

Canal de Marseille au Rhône

Plus loin dans la balade, ce sera au tour de la végétation d’être commentée par Gabriel Nève, maître de conférence, et chercheur en biologie et entomologiste à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE) : « Ceci est un malus sauvage, lance le maître de conférence à ses « élèves ». Le long du canal, on apercevra plus loin qu’il y a un olivier et un cognassier. Ce sont là les traces de l’anthropisation du milieu. Ce milieu n’a plus grand chose de sauvage », lance le spécialiste des insectes, avant de poursuivre. « J’ai pu observer en une heure, neuf espèces et papillons de jour sur le tronçon. Soyez attentif à la végétation ! ». Des commentaires sur l’écologie du site qui auraient pu être davantage étoffés si la pluie ne s’était pas invitée. Néanmoins, à l’issue de cette balade, Gabriel Nève, soigneusement muni d’échantillons de sol a pu les commenter et en faire une démonstration, le but était d’observer la pédofaune, ou faune du sol.

Gabriel Nève (à droite de la photo), commentant la pédofaune ou faune du sol.

Echantillons de sol prélevés.

Enfin, la journée s’est poursuivie par une projection de plusieurs courts métrages de deux à dix-sept minutes, du documentaire à la fiction. Ces films traitaient d’un thème commun, à savoir l’écologie, la biodiversité ou encore la transformation de la planète par l’Homme et les solutions que l’on essaie d’y apporter. A ce titre, le documentaire « Le Nano de la Méduse », réalisé par Jean-François Comminges, a expliqué de manière captivante le rôle anti polluant que joue la méduse, véritable indicateur de pollution marine, notamment en débarrassant les eaux des nanoparticules. En tant que scientifique et ayant elle-même participé au film, Justine Gadreaud, doctorante à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), spécialiste en éco-toxicologie marine, était présente pour échanger avec les participants autour du sujet. Jérôme Mazas, paysagiste, directeur de l’Agence Horizons et enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage (ENSP) Versailles-Marseille et Raphaël Grisel, ingénieur écologue spécialisé en traitement des eaux et qualité des milieux naturels, directeur du Gipreb syndicat mixte, tous deux intervenants sur la balade scientifique un peu plus tôt, étaient également présents pour échanger avec les participants. Des projections qui ont donc donné suite à des interactions entre public et scientifiques, portant sur de grandes questions autour de l’utilisation abusive de l’environnement et des ressources, par l’Homme. » 

« Les explications étaient synthétisées et les échanges avec les professionnels du domaine étaient très intéressants », Marie-Pierre, Marignanaise venue assister à la balade scientifique.

Les éloges de cette journée ne se sont pas fait attendre. Comme l’expliquait Marie-Pierre, native de Marignane, venue assister la balade scientifique et à la projection. « C’était un très beau moment de partage avec tout le monde » nous disait-elle, avant d’ajouter : « même pour un public averti, le côté scientifique était à la portée de tous car les explications étaient synthétisées et les échanges avec les professionnels du domaine étaient très intéressants ». D’autant plus satisfaite, elle nous a confié avoir « déjà noté sur son agenda » les autres évènements « Lecture Par Nature » que Polly Maggoo organisait sur l’Aire Est Etang-de-Berre.

Par Antoine Akrich et Jessica Tonin

Les balbutiements du cinéma à Berre-L’Etang

La magie de l’illusion expliquée aux plus jeunes

C’est ce vendredi 26 Octobre 2018, au sein de la médiathèque Edmonde Charles-Roux Deferre, dans la commune de Berre-l’Etang, que s’est déroulé le tout premier événement du festival Lecture par Nature en collaboration avec l’association Polly Maggoo. Au programme : réalisation manuelle de praxinoscopes et projection de courts-métrages.

Sensibiliser de façon ludique les enfants aux problématiques de demain

Sabine Allard, graphiste de profession, a ainsi accueilli deux groupes des centres aérés Le Mistral et Langevin pendant trois heures, pour leur expliquer les principes du cinéma d’animation et les bases des jouets du pré-cinéma. Les enfants ont également pu fabriquer leur propre praxinoscope à l’aide d’objets de récupération : baguette de bois, paille et demi-boîte de camembert.

Le principe de ce jouet optique, étant de reproduire un mouvement grâce à un miroir à facettes reflétant les dessins d’une bande de papier en le faisant tourner sur lui-même, les enfants ont été invités à représenter ce que leur dictait leur imagination. Une seule contrainte leur était cependant imposée : répondre à la question suivante dans leurs dessins : «Qu’imagines-tu en 2040 ? ».

Maisons qui changent de couleur, voitures volantes, robots et fusées ont ainsi défilé sous l’œil de leurs animateurs. Le praxinoscope fabriqué, chaque enfant a ensuite été convié à le faire fonctionner devant la caméra de Sabine Allard, tout en expliquant l’histoire et la fonction de sa machine dans le contexte de 2040, mettant ainsi directement en lumière la parole des plus jeunes sur le futur.

Apprendre à décoder les images et le cinéma

Le montage des praxinoscopes fabriqués a ensuite été présenté aux enfants et à leurs parents en soirée. Denis Alcaniz, doctorant en cinéma au sein de l’université d’Aix-Marseille, a également été convié à s’exprimer sur sa vision du cinéma, et à expliquer à tous la naissance et le développement de l’image cinématographique.

Une sélection de courts-métrages de divers genres a enfin invité jeunes et moins jeunes à réfléchir sur l’image en mouvement et la magie de l’illusion, et a permis aux enfants de se rendre compte que la réalité et l’image peuvent être aisément manipulés.

Cette journée riche en expériences ludiques et éducatives s’est finalement terminée par une collation, où chacun a pu débattre sur le cinéma directement avec les divers intervenants.

Un atelier à découvrir et redécouvrir

A votre tour, faites découvrir à vos enfants les jouets d’optique et la magie de l’illusion cinématographique lors des prochains ateliers prévus dans le cadre de la manifestation Lecture par Nature. Nous vous attendons donc le 10 Novembre, de 9h à 12h ou de 14h à 17h, à la Médiathèque municipale René Blanc de Le Rove et le 14 Novembre, de 9h à 12h ou de 14h à 17, à la Médiathèque municipale d’Ensuès-la-Redonne (sur inscription) pour venir admirer vous aussi, la magie du cinéma. Toutes les informations sur les prochains ateliers se trouvent sur la page internet suivante : http://pollymaggoo.org/ateliers-praxinoscope/ .

Alix Journée

Cinésciences, la tête dans les étoiles…

L’événement métropolitain Lecture par Nature vous donne rendez-vous ce mercredi  à Gignac-La-Nerthe. C’est dans la bibliothèque municipale qu’aura lieu la projection Cinésciences, qui accueillera les enfants à partir de 8 ans.

 

Une sélection de courts métrages

Faites rêver vos enfants avec une sélection très particulière de courts métrages, mêlant l’artistique et le scientifique. La projection abordera cette fois-ci le thème de l’astrophysique. Pour l’occasion, Lecture par Nature a fait appel à un intervenant spécialiste du sujet. Vous pourrez rencontrer Alexis Drouard, doctorant au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille.

Plus qu’une projection : une rencontre

Cet événement n’est pas qu’une simple projection. “Cinésciences, la tête dans les étoiles” a été pensé comme une rencontre entre différentes disciplines, un terrain d’échange entre des enfants et des chercheurs. Ce sera l’occasion d’un véritable partage, autour d’un goûter, sur des thématiques abordées par les courts métrages sélectionnés.

Détails pratiques

Ce mercredi 7 novembre, les portes de la bibliothèque municipale de Gignac-La-Nerthe s’ouvriront à partir de 14h. La projection cinésciences commencera, quant à elle, à 14h30 et durera 1h. Une fois finie, la séance laissera place à un échange d’une trentaine de minutes entre les enfants et l’intervenant. Les parents seront ensuite conviés à les rejoindre pour partager un goûter.

 

Bien que la réservation auprès de la bibliothèque vous soit conseillée, l’entrée sera libre et gratuite pour tous. A partir de 8 ans, vous êtes les bienvenus pour ce rendez-vous avec les étoiles.  

 

Elisa Fages

Lecture par nature, une seconde édition attendue dans la région

« Lecture par Nature » sera cette année composé d’une programmation artistique et littéraire haute en couleur.

La seconde édition de l’évènement de la Métropole Aix-Marseille Provence, dont le thème est « Demain », se tiendra aux sept coins du territoire, du 25 octobre au 18 novembre 2018. Fortement appuyée par l’agence régionale du livre, « Lecture par Nature » conforte la Métropole dans son souhait de diriger une politique culturelle orientée vers la démocratisation de la lecture publique. L’objectif étant de favoriser l’accès à la connaissance et au numérique. En ce sens, des actions d’éducation artistique et culturelle seront menées auprès de plus de 25 classes, du primaire jusqu’au lycée.

Par ailleurs, la seconde édition de cette manifestation majeure au niveau régional sera parrainée par Hubert Reeves, célèbre astrophysicien et auteur de nombreux ouvrages. Ce dernier met un point d’honneur à « appuyer ce mouvement, dont le but est de promouvoir et d’encourager la lecture pour tous ». Un sérieux atout, donc, qui concorde parfaitement avec « Lecture par Nature ».

L’accent sera d’ailleurs mis sur « Cosmophonies », un spectacle alliant musique, sciences et photographies, orchestré par le scientifique et accompagné par l’Ensemble Calliopée. Cet évènement sera présenté au public lors de l’inauguration de « Lecture par Nature », au théâtre du Merlan, à Marseille, le soir du 27 octobre. Cette soirée compte sur la notoriété d’Hubert Reeves pour apporter du relief à ce projet et attirer l’attention d’une audience plus importante et éclectique que l’édition précédente. In fine, à travers les différentes actions culturelles, l’objectif reste la transmission des savoirs et de la culture, à tous types de publics.

Si « Lecture par Nature » peut se dérouler au sein de l’ensemble de la Métropole, c’est notamment grâce à la présence de sept associations : Théâtre Massalia, Le Détachement International du Muerto Coco, Opera Mundi, BaDaM !, Ici-Même, Zinc, et Polly Maggoo. Ces dernières se sont réparties sur l’ensemble du territoire Aix-Marseille-Provence par aire de lecture, afin d’animer respectivement pas moins de 71 bibliothèques participantes, et mettre en place près de 80 manifestations autour de « Lecture par Nature » et son thème « Demain ».

La présentation publique de cette seconde édition donna aux associations l’opportunité de s’exprimer sur leur projet respectif. Parmi elles, Polly Maggoo, qui interviendra sur l’aire de lecture Est Etang-de-Berre. Au croisement de la création cinématographique et de la recherche scientifique, c’est avec la déclinaison « Demain, imaginons des mondes », que l’association inaugurera ses évènements, le 26 octobre, par un atelier praxinoscope, à la médiathèque Edmonde Charles-Roux Defferre, dans la commune de Berre-l’Etang. Emile Reynaud conçut en 1876 le praxinoscope, un jouet optique donnant l’illusion du mouvement. L’association permettra de découvrir cette invention aux origines du cinéma pour créer une animation sur le thème du futur, dont la présentation sera possible le soir même, lors de la projection nocturne. Cette dernière sera accompagnée d’une sélection de films des débuts du cinéma.

 

Antoine Akrich, Jessica Tonin, Emeline Tribut

http://lectureparnature.ampmetropole.fr/

https://pollymaggoo.org/

https://www.ampmetropole.fr/

https://www.livre-paca.org/

https://www.merlan.org/fr/saison/18-19/cosmophonies-414

Qu’est-ce que l’Imaginarium ?

Demain, imaginons des mondes… L’Imaginarium a ouvert ses portes en ce mois d’octobre 2018, pour suivre avec vous l’évènement métropolitain “Lecture par Nature”, en particulier dans l’aire de lecture Est Etang de Berre. Photos, articles ou bien vidéos, retrouvez ici l’essentiel de son actualité.

L’Imaginarium, un blog à la rencontre des sciences et du cinéma

L’Imaginarium, c’est le blog qui va à la rencontre de plusieurs thématiques : de la création cinématographique à la recherche scientifique. Ici, vous pourrez suivre et comprendre les différentes rencontres mises en place par l’évènement “Lecture par Nature” sur l’aire Est Etang de Berre. C’est cette année que le blog a été spécialement conçu pour partager ensemble les temps forts de ces rendez-vous culturels. Découvrez nos décryptages, nos synthèses, nos avis et surtout les vôtres sur autant de thèmes abordés lors de ces rencontres pluridisciplinaires.

Créé par des étudiants, pour le grand public

L’Imaginarium a été pensé et créé par six étudiants de l’Ecole de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille, dans le cadre d’un projet professionnel tutoré. Tous spécialisés dans le numérique et portant un fort intérêt aux disciplines scientifiques et culturelles, ils ont travaillé en collaboration rapprochée avec les membres de l’association Polly Maggoo. Ensemble, nous avons suivi les principaux évènements proposés par “Lecture par Nature”. L’Imaginarium s’adresse à tous : à ceux qui ont assisté à ces rendez-vous, à ceux qui veulent les découvrir, ou bien à ceux qui les ont manqués.

“Lecture par Nature”, un évènement

“Lecture par Nature”, c’est un événement mis en place par la métropole Aix-Marseille-Provence avec le concours de plusieurs associations dont Polly Maggoo. Créée en 1993, cette association organise depuis de nombreuses projections cinématographiques et thématiques pour aller à la rencontre du grand public. Depuis 2006, elle organise également les Rencontres Internationales Sciences & Cinémas, mieux connues sous l’appellation “Festival RISC”. D’autres évènements se sont greffés à ce rendez-vous annuel, comme les Cinésciences.

Retrouvez très prochainement le programme complet des évènements sur L’Imaginarium.

Elisa Fages

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