Denis Alcaniz, doctorant en cinéma

Ce vendredi 26 Octobre, au sein de la médiathèque Edmonde Charles-Roux Defferre de  Berre-l’Etang, nous avons eu l’occasion de rencontrer Denis Alcaniz, doctorant en cinéma, qui a animé la présentation des praxinoscopes réalisés dans la journée en compagnie de Sabine Allard. Il a également, par une projection d’une sélection de courts-métrages, expliqué aux enfants et à leur famille les débuts du cinéma et la magie de l’illusion cinématographique.

Bonjour Denis, pouvez-vous vous présenter rapidement ?

Je suis Denis Alcaniz, je fais actuellement un doctorat à l’université d’Aix-Marseille et j’étudie plus particulièrement le sens de l’absurde dans le cinéma français du XXe siècle. Je travaille également pour le festival «Tous Courts» d’Aix-en-Provence, pour l’association qui fait le « Cinéma Plein Air » à Marseille et j’ai été embauché par Polly Maggoo grâce à l’université.

Pouvez-vous nous parler de l’événement «Lecture par Nature» ?

Apprendre à lire est une étape extrêmement importante dans la vie de chaque individu et le cinéma passe de toute façon par le médium du texte, donc par le médium de la lecture, que ce soit par le scénario, par le découpage technique Pour moi, c’est un événement qui est extrêmement important parce qu’il y a encore beaucoup d’analphabètes et d’illettrés en France. C’est également l’occasion pour les plus petits de les accompagner dans cette étape très importante qu’est l’apprentissage de la lecture.

« L’idée était de faire comprendre comment l’illusion cinématographique fonctionne »

Pouvez-vous nous parler de la programmation de courts-métrages que vous avez présentés aujourd’hui ?

Nous avons décidé de faire une programmation assez diverse dans ses genres, c’est-à-dire qu’il y a aussi bien des films scientifiques que des fictions ou que des films documentaires. Nous avons décidé d’aborder par nos courts-métrages les débuts du cinéma et comment il a été créé. Nous avons également voulu initier les spectateurs à la lecture cinématographique, c’est-à-dire à leur apprendre les bases de comment lire les images et comment lire les films.

A votre avis, que peut apporter l’événement que vous avez encadré aux enfants et à leur famille ?

Les enfants peuvent déjà apprendre du vocabulaire. Nous avons également voulu leur donner la possibilité de découvrir comment le cinéma a été créé et leur faire prendre conscience que le cinéma, et l’image au sens large, peut être manipulée. L’idée était de faire comprendre comment l’illusion cinématographique fonctionne et donner les armes intellectuelles et lexicales pour pouvoir décoder le cinéma.

Pour terminer, comment imagineriez-vous demain, le thème du festival ?

Je pense déjà au film produit par Mélanie Laurent et réalisé par Cyril Dion… (rires)Plus sérieusement, je pense qu’il faut se sensibiliser à l’écologie et avoir conscience que ce qu’on mange est ce qu’on est aussi… Pour moi, il faut réussir à trouver un juste équilibre entre l’existence humaine et la nature et se rendre compte qu’être humain, c’est vivre avec ce qui nous entoure et pas piétiner ce qui nous entoure.

Vous pouvez aussi retrouver sur le même sujet : un articledes photosune vidéo et une interview de Sabine Allard, réalisatrice de films d’animation.

Alix Journée